A CEUX QUE J'AIME ...

 

A CEUX QUI M'AIMENT ...

 

Prière amériendienne

 

 

Quand je ne serai plus là,

 

Relâchez-moi, laissez-moi partir,

 

J'ai tellement de choses à faire et à voir,

 

Ne pleurez pas en pensant à moi,

 

Soyez reconnaissants pour les belles années,

 

Je vous ai donné mon amitié ;

 

vous pouvez seulement deviner

 

le bonheur que vous m'avez apporté,

 

Je vous remercie de l'amour que

 

chacun de vous m'a démontré,

 

Maintenant, il est temps de voyager seul.

 

Pour un court moment,

 

vous pouvez avoir de la peine,

 

La foi vous apportera réconfort et consolation.

 

Nous serons séparés pour quelque temps.

 

Laissez les souvenirs apaiser votre douleur,

 

Je ne suis pas loin, et la vie continue …

 

Si vous avez besoin, appelez-moi et je viendrai,

 

Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher,

 

je serai là.

 

Et si vous écoutez mon cœur, vous éprouverez

 

clairement

 

la douceur de l'amour que j'apporterai.

 

Et quand il sera temps pour vous de partir,

 

Je serai là pour vous accueillir

 

Avec mon corps présent avec Dieu.

 

N'allez pas sur ma tombe pour pleurer,

 

Je ne suis pas là, je ne dors pas,

 

Je suis les mille vents qui soufflent,

 

Je suis le scintillement des cristaux de neige,

 

Je suis la lumière qui traverse les champs de blé,

 

Je suis la douce pluie d'automne,

 

Je suis l'éveil des oiseaux

 

dans le calme du matin,

 

Je suis l'étoile qui brille la nuit.

 

N'allez pas sur ma tombe pour pleurer,

 

 

Je ne suis pas là, je ne suis pas mort.

 

 

 

 

 

 

 

 

« Je ne suis pas loin,

 

juste de l'autre côté du chemin »

 

 

 

La mort n'est rien,

 

je suis simplement passé dans la pièce à côté.

 

Je suis moi. Tu es toi.

 

Ce que nous étions l'un pour l'autre,

 

nous le sommes toujours.

 

Donne-moi le nom que tu m'as toujours donné.

 

Parle-moi comme tu l'as toujours fait ;

 

N'emploie pas un ton différent.

 

Ne prends pas un air solennel ou triste.

 

Continue à rire de ce qui

 

nous faisait rire ensemble.

 

Prie. Souris. Pense à moi. Prie pour moi.

 

Que mon nom soit prononcé

 

comme il l'a toujours été ;

 

sans emphase d'aucune sorte

 

et sans trace d'ombre.

 

La vie signifie ce qu'elle a toujours signifié.

 

Elle reste ce qu'elle a toujours été.

 

Le fil n'est pas coupé.

 

Pourquoi serais-je hors de ta pensée ?

 

Simplement parce que je suis hors de ta vue ?

 

Je t'attends, je ne suis pas loin.

 

 

Juste de l'autre côté du chemin.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Prière de Saint Augustin

 

       

Ne pleure pas, si tu m'aimes !

 

 Si tu savais le don de Dieu

 

et ce que c'est le  ciel !

 

        Si tu pouvais d'ici entendre

 

le chant des bienheureux,

 

et me voir au milieu d'eux !

 

        Si tu pouvais voir se dérouler sous tes

        yeux, 

 

les immenses horizons

 

et les nouveaux sentiers où je marche !

 

        Si, un instant, tu pouvais contempler comme moi,

 

        La beauté devant laquelle

 

toutes les beautés pâlissent !

 

        Quoi  ? Tu m'as vu .. 

 

tu m'as aimé dans le pays des ombres

 

et tu ne pourrais ni me revoir, ni  m'aimer

 

dans le pays des immuables réalités ?

 

        Crois-moi, quand la mort viendra briser tes liens,

 

        Comme elle a brisé ceux qui m'enchaînaient,

 

        Et quand un jour

 

que Dieu seul connaît et qu'il  a fixé,

 

        Ton âme viendra dans ce ciel

 

             où l'a précédée la mienne …

 

        Ce jour-là, tu me reverras

 

et tu retrouveras mon affection purifiée,

 

         A Dieu ne plaise qu'entrant

 

dans une vie plus heureuse,

 

        Je sois infidèle aux souvenirs 

 

et aux vraies joies de mon autre vie

 

et sois devenu moins aimant.  

  

        Tu me reverras donc,

 

transfiguré dans l'extase et le bonheur,

 

        Non plus attendant la mort

 

        Mais avançant, d'instant en instant

 

        Avec toi

 

dans les sentiers nouveaux de la Lumière et de la Vie !

 

        Alors …

 

Essuie tes larmes

 

et ne pleure plus.

 

 

 

 

Prière extraite du livre

 

« L’EVANGILE SELON LE SPIRITISME »

 

d’Allan KARDEC

 

 

« Dieu tout puissant, que votre miséricorde s’étende sur l’âme de ..., que vous venez de rappeler à vous.

 

Puissent les épreuves qu’il a subies sur la terre lui être comptées, et nos prières adoucir et abréger les peines qu’il peut encore endurer comme Esprit !

 

Bons esprits qui êtes venus le recevoir, et vous  surtout son ange gardien, assistez-le pour l’aider à se dépouiller de la matière ; donnez-lui la lumière et la conscience de lui-même, afin de le tirer du trouble qui accompagne le passage de la vie corporelle à la vie spirituelle.

 

Inspirez-lui le repentir des fautes qu’il a pu commettre et le désir qu’il lui soit permis de les réparer pour hâter son avancement vers la vie éternelle bienheureuse.

 

(dire le prénom), tu viens de rentrer dans le monde des Esprits, et cependant tu es ici présent parmi nous ; tu nous vois et nous entends car il n’y a de moins entre toi et nous que le corps périssable que tu viens de quitter et qui bientôt sera réduit en cendres.

 

Tu as quitté la grossière enveloppe sujette aux vicissitudes et à la mort, et tu n’as conservé que l’enveloppe éthérée, impérissable et inaccessible aux souffrances.

 

Si tu ne vis plus par le corps, tu vis de la vie des esprits et cette vie est exempte des misères qui affligent l’humanité.

 

Tu n’as plus le voile qui dérobe à nos yeux les splendeurs de la vie future ; tu pourras désormais contempler de nouvelles merveilles tandis que nous sommes encore plongés dans les ténèbres.

 

Tu vas parcourir l’espace et visiter les mondes en toute liberté, tandis que nous rampons péniblement sur la terre, où nous retient notre corps matériel, semblable pour nous à un lourd fardeau.

L’horizon de l’infini va se dérouler devant toi, et en présence de tant de grandeur, tu comprendras la vanité de nos désirs terrestres, de nos ambitions mondaines et des joies futiles dont les hommes font leurs délices.

 

La mort n’est entre les hommes qu’une séparation matérielle de quelques instants.

 

Du lieu d’exil où nous retient encore la volonté de Dieu, ainsi que les devoirs que nous avons à remplir ici-bas, nous te suivrons par la pensée jusqu’au moment où il nous sera permis de te rejoindre comme tu as rejoint ceux qui t’ont précédé.

 

Si nous ne pouvons aller auprès de toi, tu peux venir auprès de nous.

 

Viens donc parmi ceux qui t’aiment et que tu as aimés ; soutiens-les dans les épreuves de la vie ; veille sur ceux qui te sont chers ; protège-les selon ton pouvoir, et adoucis leurs regrets par la pensée que tu es plus heureux maintenant, la consolante certitude d’être un jour réunis à toi dans un monde meilleur.

 

 

Dans le monde où tu es, tous les ressentiments terrestres doivent s’éteindre.

 

Puisses-tu pour ton bonheur futur, y être désormais inaccessible !

 

Pardonne donc à ceux qui ont pu avoir des torts envers toi, comme ils te pardonnent ceux que tu peux avoir eus envers eux. »

 

 

Présence ou Absence.

 

Ne reste pas là à pleurer devant ma tombe 


Je n'y suis pas, je n'y dors pas... 


Je suis le vent qui souffle dans les arbres 


Je suis le scintillement du diamant sur la neige

Je suis la lumière du soleil sur le grain mûr

 
Je suis la douce pluie d'automne...

 
Quand tu t'éveilles dans le calme du matin 


Je suis l'envol de ces oiseaux silencieux

Qui tournoient dans le ciel... 


Alors ne reste pas là à te lamenter 


Devant ma tombe 


Je n'y suis pas, je ne suis pas mort !

 

Pourquoi serais-je hors de ta vie simplement

Parce que je suis hors de ta vue ? 


La mort tu sais, ce n'est rien du tout. 


Je suis juste passé de l’autre côté.

Je suis moi et tu es toi.

 
Quelque soit ce que nous étions

 
L'un pour l'autre avant, 


Nous le resterons toujours.

Pour parler de moi, utilise le prénom 


Avec lequel tu m'as toujours appelé.

 
Parle de moi simplement comme tu l'as Toujours fait.

Ne change pas de ton 


Ne prends pas un air grave et triste.

 
Ris comme avant aux blagues 


Qu'ensemble nous apprécions tant.

Joue, souris, pense à moi 


Vis pour moi et avec moi. 


Laisse mon prénom être le chant réconfortant

Qu'il a toujours été.

Prononce-le avec simplicité et naturel, 


Sans aucune marque de regret. 


La vie signifie tout ce qu'elle a toujours signifié.

Tout est toujours pareil, elle continue,

Le fil n’est pas rompu. 


Qu'est-ce que la mort sinon un passage ?

Relativise et laisse couler 


Toutes les agressions de la vie,

Pense et parle toujours de moi 


Autour de toi et tu verras, tout ira bien.

 
Tu sais, je t'entends, je ne suis pas loin


Je suis là, juste de l’autre coté.

 

Mary Elizabeth Frye.